Le site institutionnel de la Fédération Nationale de la Pêche en France
Accéder au siteLe site institutionnel de la Fédération Nationale de la Pêche en France
Accéder au sitegenerationpeche.fr – Toute l’actu de la pêche en France
Accéder au siteTrouvez les informations pêche de votre département
Accéder au sitecartedepeche.fr - Le site officiel pour obtenir la carte de pêche de votre association agréée
Accéder au siteDescription des espèces de poissons qui vivent dans nos milieux aquatiques. Certaines espèces présentes en France ne sont pas décrites ci-dessous car elles ne sont pas répertoriées en Meurthe-et-Moselle (Saumon Atlantique ou Apron du Rhône, par exemple).
La plupart des fiches poissons sont tirées de celles présentées sur le site national www.generationpeche.fr
Les dessins des poissons sont de Victor NOWAKOWSKI.
Leucaspius delineatus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : lisette, dos-vert
Couleur : dos verdâtre, flancs blancs
Aspect : l'able ressemble à une petite ablette (il ne dépasse pas 5 à 6 cm). Il s'en distingue par sa bouche dirigée vers le haut, sa ligne latérale qui ne court que sur une dizaine d'écailles. Il vit souvent en banc dense, en rivières lentes ou en étang.
A savoir :
Il se pêche à la ligne très fine, sa touche est très rapide !
Alburnus alburnus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : blanchet, albe, aube, aublat, mirandelle, sardine, abbé, garlesco…
Aspect : corps fin, comprimé latéralement, couvert d’écailles peu adhérentes. La bouche est nettement dirigée vers le haut.
Couleur : argentée et brillante. Le dos est gris-bleu, les nageoires sont grisées.
Taille : de 10 à 15 cm.
L’ablette se rencontre partout en France et fréquente lacs - notamment les grands lacs alpins - gravières et rivières lentes à eaux claires. Elle se maintient dans certains grands fleuves mais tend à reculer lorsque la qualité des eaux se dégrade. Vivant souvent en bancs, les ablettes se dispersent durant l’été pour se regrouper à la fin de l’hiver. Etres du plancton, vers et larves, constituent l’essentiel de son alimentation. Durant l’été on la verra fréquemment en surface rechercher les insectes.
A savoir :
L’ablette est attirée par les eaux troubles. L’amorce sera liquide, blanche et mouillée avec du lait pour provoquer un nuage, lequel séduira immanquablement dame ablette.
FDAAPPMA54
Anguilla anguilla
Famille : Anguillidés
Noms locaux : pimpreneau, anguielo, pougau, poun…
Aspect : le corps est serpentiforme et protégé par un mucus très épais.
Couleur : dos sombre et ventre jaune, la couleur varie selon l’âge, s’éclaircissant à la maturité sexuelle (dos vert-gris, flancs aux reflets argentés et ventre blanc).
Taille : les plus gros sujets - généralement des femelles - atteignent jusqu’à 1,50 m alors que les mâles demeurent d’une longueur inférieure à 50 cm.
L’anguille fait partie des grands migrateurs. Elle se reproduit dans la mer des Sargasses : les larves rejoindront nos côtes au terme d’un voyage qui durera deux années. L’anguille poursuit sa croissance en eau douce durant 5 à 15 ans. Les anguilles ont une activité essentiellement crépusculaire ou nocturne. En eau douce l’anguille est carnassière et se nourrit de vers, larves diverses, petits poissons, oeufs et alevins.
A savoir : longtemps considérée comme nuisible elle est aujourd’hui classée espèce en danger.
En savoir plus sur le site de la FNPF
Aspius Aspius
Famille : Cyprinidés
Noms locaux :
Aspect : poisson argenté avec de grosses écailles visibles. Il ressemble un peu au chevesne, mais il est plus élancé, une tête plus pointue et sa bouche est largement fendue et tournée vers le haut (la bouche du chevesne est plutôt ronde et moins vers le haut).
Couleur : gris argenté
Taille : jusqu'à 1m.
L'aspe est originaire d’Europe Centrale, il est présent en France depuis les années 1980. Remonté par les canaux ouverts pour le commerce fluvial avec le Rhin, c'est en Alsace que sa présence a été détectée pour la première fois et que sa pêche fut développée. Il est bien présent dans les courants sur la Moselle entre Frouard et Metz, ainsi que sur la Meurthe à l'aval de Nancy.
A savoir
L'aspe est un poisson carnassier, malgré son appartenance à la même famille que la brème ou le gardon (cyprinidés). A la belle saison, il chasse les ablettes en surface dans des explosions sonores impressionnantes. Assez méfiant, on l'appelle "le poisson aux 1000 lancers"... Mais lorsque la touche survient, il faut être accroché à sa canne et avoir bien réglé son frein sous peine de casse ou d'ouverture d'hameçon !
Barbus barbus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : barbillon, barbet, barbot, barbu, coquillons, drenek, barboti…
Aspect : corps de forme cylindrique. La bouche, placée sous la tête, est bordée de lèvres charnues garnies de quatre barbillons.
Couleur : brun-vert sur le dos et jaunâtre sur le ventre.
Taille : de 30 à 50 cm (500 g à 3 kg), certains sujets dépassant 70 cm et 10 kg.
Le barbeau vit en bandes dans les zones courantes. Il préfère les fonds caillouteux ou rocheux. Omnivore*, il consomme vers, larves, insectes, mollusques et débris végétaux. Il pond entre mai et juillet. Pour trouver des zones favorables, peu profondes et riches en herbiers, les adultes effectuent des migrations vers l’amont et il est fréquent, à cette époque, de les trouver remontant les échelles à poissons.
A savoir : le barbeau se pêche dans les zones courantes, à proximité des piles de pont, des rapides, à l’aval des barrages ainsi qu’au milieu des gros blocs. Vers de terre et gruyère sont les esches les plus employées.
Micropterus salmoïdes
Famille : Centrarchidés
Noms locaux : achigan, perche noire, perche d’Amérique…
Aspect : corps de forme allongée et trapue. Le maxillaire inférieur déborde la mâchoire supérieure et l’un comme l’autre sont garnis de nombreuses dents.
Couleur : dos vert-bronze et ventre blanc. Une bande sombre s’étend le long des flancs vert-olive à reflets argentés.
Taille : de 20 à 35 cm (pour un poids de 300 à 500 g). Le black-bass dépasse rarement 50 cm pour un poids de 2 kg.
Le black-bass affectionne les eaux lentes ou stagnantes, bien enherbées, chaudes en été et tempérées en hiver. Il mange tout ce qui est consommable (insectes, vers, têtards…) avec une prédilection pour les petits poissons.
Durant le printemps, le mâle prépare un nid en forme de cuvette où la femelle dépose ses oeufs. La ponte est farouchement gardée par le mâle qui protège ensuite les alevins durant 2 à 3 semaines.
A savoir : en France, on pêche le black-bass au ver manié ou aux leurres, à proximité immédiate des herbiers. Sa recherche est particulièrement attractive et sa défense vigoureuse.
Rhodeus amarus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : patèze, rosière, péteuse, dormille, cuzeau…
Aspect : corps aplati latéralement recouvert de grandes écailles. La ligne latérale est très brève (sur 5 ou 6 écailles).
Couleur : dos gris-vert, ventre à reflets rosés et arrière des flancs marqué d’une bande bleutée.
Taille : petite espèce, elle ne dépasse pas 5 à 7cm.
La bouvière vit en bandes dans les eaux lentes ou stagnantes, à fond de vase, où les moules (anodontes) sont abondantes. Elle se nourrit essentiellement des animalcules de petite taille vivant à proximité du fond. La bouvière est plus fréquente qu’on ne le croît, les repeuplements ayant facilité sa dispersion.
A savoir : ce sont les particularités liées à son mode de reproduction qui confèrent à la bouvière tout son intérêt : en mai-juin, la femelle développe un tube de ponte lui permettant de déposer une quinzaine d’oeufs à l’intérieur de la coquille d’une moule (anodonte). Les alevins demeurent ainsi à l’abri, durant plusieurs semaines.
Abramis brama
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : plaque, brémotte, platusso, henriot, brame, brassen, brémo…
Aspect : corps très aplati latéralement, précédé d’une petite tête et recouvert d'un épais mucus. La bouche, dépourvue de barbillons*, peut s’étirer en forme de tube (protractile).
Couleur : le vert-bronze du dos s'éclaircit sur les flancs. Les nageoires sont grises. À noter : les plus gros sujets ayant des reflets jaunes dorés, on les appelle "brèmes carpées" mais ce ne sont pas des hybrides entre carpe et brème.
Taille : de 30 à 45 cm (500 g à 2 kg).
La brème vit en groupes dans les étangs et les rivières lentes. Elle prélève sa nourriture (vers, larves, crustacés, végétaux) sur ou dans le sédiment du fond qu’elle fouille sur quelques centimètres. Appréciée des pêcheurs de concours pour son poids, sa régulation par les prédateurs n'est pas aisée. Le brochet consomme les jeunes brèmes que le sandre au gosier étroit ne parvient pas à ingurgiter.
A savoir : la brème se pêche à proximité des herbiers, sur des coups copieusement amorcés. Ajoutez à l’amorce du pain essoré, des asticots morts et du brasem à l’odeur sucrée pour l’attirer à coup sûr.
Esox lucius
Famille : Esocidés
Noms locaux : bec-de-canard, luceau, pogneau, pansard, béchet, brouché, hecht...
Aspect : corps très allongé, tête fendue d'une bouche très large (en forme de bec de canard), armée de 700 dents. La dorsale du brochet - placée au niveau de l'anale - lui permet des démarrages soudains et violents.
Couleur : dos vert foncé à bandes plus claires, flancs verdâtres et ventre blanc.
Taille : les sujets dépassant le mètre et pesant de 10 à 20 kg ne sont pas rares.
Ce redoutable prédateur présent partout en France affectionne les étangs riches en végétaux aquatiques mais vit aussi dans les fleuves et les canaux où il joue un rôle primordial dans la chaîne alimentaire. Solitaire, il se poste souvent en bordure d'obstacle pour chasser à l'affût. La ponte est précoce et s'effectue dans les zones peu profondes. L'hiver est une période de choix pour la recherche du brochet et les meilleurs postes se situent toujours près d'obstacles.
A savoir : la pêche au lancer permet de prendre des brochets de toutes tailles, à la cuiller, au poisson-mort, au poisson-nageur ou au leurre souple. La récupération doit être lente et coupée de nombreux relâchers : là, sera la clé de votre succès...
Réglementation : taille légale de capture de 60cm. Ouverture le dernier samedi d'avril. Quota prélèvement de 2 max/jour/pêcheur.
Carassius carassius
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : carache, carouche, carougue, gibèle, meule…
Aspect : cousin proche du poisson rouge, le carassin ressemble à une petite carpe. Il s’en distingue par sa bouche dépourvue de barbillon* et dirigée vers le haut.
Couleur : corps brun à reflets cuivrés.
Taille : 20 cm.
Le carassin vit dans les rivières lentes, les étangs peu profonds, riches en végétation. Il peut résister à des conditions difficiles. Il consomme des végétaux tendres mais aussi des proies animales (plancton, larves, vers…). Sa facilité de capture et sa rusticité font du carassin un poisson non dépourvu d’intérêt en particulier pour les enfants.
A savoir : le carassin doré, variété d’élevage, possède les mêmes caractéristiques que le carassin mais sa robe peut varier du jaune d’or au rouge vif, ce qui le fait parfois appeler, à tort, poisson rouge.
Cyprinus carpio
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : kerpen, karpf, escarpo, feuille, seille, carpillon, nourrain…
Aspect : corps allongé, épais, couvert d’écailles. La bouche porte quatre barbillons et peut s’allonger en un tube qui lui permet d’aspirer les aliments. Le premier rayon de la dorsale et celui de l'anale, durs et dentés, ressemblent à de véritables scies auxquelles le fil du pêcheur ne résistera pas.
Couleur : dos brun, flancs aux reflets cuivrés et ventre jaune.
Taille : en moyenne 10 kg mais certains sujets dépassent le mètre pour 25 kg !
Préférant les eaux lentes ou stagnantes - chaudes en été et riches en végétaux - et présentes partout en France, hors zones de montagne, les carpes vivent en bancs même si les plus gros sujets demeurent isolés. La carpe avale vers, larves et plantes, qu’elle recherche sur le fond et dans le sédiment jusqu’à une profondeur de 20 cm. Les carpes se reproduisent lorsque la température atteint 20°C. La carpe se pêche aujourd’hui essentiellement à l’anglaise et si les anciens consommaient leurs prises, on préfère désormais remettre délicatement le poisson à l’eau après la pesée (et la photo !).
A savoir : les sélections successives ont donné naissance à diverses races destinées à la consommation : corps plus élevé, squelette et écaillure réduite - la carpe miroir n'a que quelques écailles et la carpe cuir en est entièrement dépourvue -, leur croissance est souvent rapide. Il s'agit d'une seule et même espèce : la carpe commune.
Réglementation : interdiction de transporter vivant une carpe de +60cm. Interdiction de conserver les poissons la nuit. Parcours de pêche de nuit autorisés par arrêté préfectoral.
Cottus gobio
Famille : Cottidés
Noms locaux : têtard, bavard, séchot, tête d’âne, sassot, aze, botte,
Aspect : Il est caractérisé par sa tête large et aplatie. Ses grandes nageoires sont épineuses et ses écailles sont presque invisibles.
Couleur : Le chabot commun est brun rayé de larges bandes noires.
Taille : jusqu'à 15cm
Il se nourrit de larves d'insectes et autres invertébrés aquatiques. Il n'est pas un très bon nageur, il attend que les proies passent devant lui pour les aspirer.
A savoir
Outre sa forme aplatie très spécifique, le chabot à la particularité de ne pas posséder de vessie natatoire. Cet organe permettant au poisson de monter ou descendre dans la couche d’eau ne lui est pas nécessaire, il reste au fond des cours d’eau.
Réglementation : espèce bénéficiant d'une mesure de protection
Squalius cephalus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : bouc, boucset, chavène, charasse, chavaisson, meunier, vilain, cabot, mulet...
Aspect : corps fuselé, de section presque ronde. La tête massive se termine par museau rond que surmonte une bouche largement fendue dépourvue de barbillon.
Couleur : dos brunâtre (allant s'éclaircissant sur les flancs, à reflets métalliques) et ventre blanc. Le liseré sombre qui marque les bords libres de la dorsale et de la caudale vous permettra de reconnaître le chevesne à coup sûr.
Taille : les plus gros sujets atteignent 60 cm pour un poids de 5 kg mais les poissons les plus communs dépassent à peine le kilo.
Vivant en bancs partout en France, le chevesne ou chevaine fréquente les eaux courantes de la partie moyenne des rivières. Animaux, végétaux, larves, fruits, insectes - criquets, sauterelles, pucerons qui tombent à l'eau - ou encore alevins : tout lui semble bon et son surnom de "lèche-à-tout" lui convient à merveille.
À noter : s’il mord à tous les appâts, le chevesne demeure toutefois particulièrement méfiant. On le capturera l'été aux fruits (mûre, cerise, sureau, etc.), à la cuiller et aux insectes naturels ou artificiels.
A savoir : en été, les groupes de chevesnes semblent se chauffer en surface. Jetez un petit caillou et toute la bande disparaîtra immédiatement : attaquez toujours le poisson qui s’éloigne de la bande.
Coregonus lavaretus
Famille : Salmonidés
Noms locaux : lavaret, fera
Aspect : Le corégone présente un corps allongé, recouvert de grandes écailles. Il est argenté et possède une petite bouche. Contrairement aux autres salmonidés, son corps, ne présente pas de taches ni de points de couleur. Il affectionne les eaux froides et non polluées des lacs du nord de l’Europe et des lacs alpins. Il est présent en grand nombre dans le lac de Pierre-Percée.
Couleur : Gris - Argent
Taille : de 20 à 50cm.
A savoir : Le corégone est présent en Meurthe-et-Moselle uniquement dans le lac de Pierre-Percée. Sa pêche se fait à la verticale d'une barque, avec un train de nymphes artificielles appelée "gambe". Sa touche est subtile et son combat puissant !
Réglementation : Taille légale de capture 30cm. Ouverture de la pêche au 2ème samedi de mars et fermeture au 30 octobre.
Gasterosteus aculeatus
Famille : Gastérostéidés
Noms locaux : stichling, estranglo-cat, estancelin, arselet, spinaubé, spinavaou…
Aspect : corps couvert de plaques osseuses. Certaines nageoires sont réduites à des épines.
Couleur : au moment de la reproduction le mâle se pare de couleurs très vives où dominent le bleu et le rouge.
Taille : 4 à 8 cm.
Impossible de passer sous silence ce petit poisson que le pêcheur maudit mais qui est souvent la première prise des enfants. Ceux-ci la pêchent pour la conserver en bocal à l’aide d’une simple branche équipée d’un fil terminé par une épingle pliée sur laquelle ils accrochent un ver. L'épinoche est parfois la seule habitante de certains fossés et petites mares. On la rencontre dans toutes les eaux douces et marines.
A savoir : les épines redressées lui servent à échapper à certains prédateurs mais elle doit les rabattre pour nager, ce qui entraîne une drôle de danse avec les prédateurs.
Rutilus rutilus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : rousse, gardèche, blanchet, vengeron, écha tout, roche, plotze…
Aspect : corps aplati latéralement couvert de grandes écailles et nageoire dorsale située à l'aplomb des pelviennes.
Couleur : flancs gris argentés, dos vert-bleu et ventre blanc. Les nageoires pelviennes et anales sont jaune orangées et l’iris de l'oeil est rouge.
Taille : de 25 à 30 cm, il dépasse rarement 500 g.
Présent partout en France, le gardon est certainement le poisson le plus commun des eaux calmes : vivant en bandes, il fréquente les eaux lentes ou stagnantes et se nourrit essentiellement d'algues et de végétaux tendres. Il parvient à se reproduire même dans des conditions délicates et ses populations colonisent rapidement les sites dépeuplés (après une pollution par exemple). Très recherché par les pêcheurs au coup, le gardon mord à l'asticot comme au ver de vase, au blé ou encore au chènevis mais sa pêche demande une certaine réflexion dès lors qu’il s’agit de rechercher la hauteur à laquelle se situent les poissons…
A savoir : ajoutez de la chapelure rousse à vos amorces : le gardon semble apprécier cette couleur…
Neogobius melanostomus
Famille : Gobiidae
Aspect : corps marbré, nageoires pelviennes soudées en forme de ventouse. Il est reconnaissable à coup sûr à la tache noire qu'il a sur la nageoire dorsale.
Couleur : brun jaunâtre, le mâle noircit en période de reproduction.
Taille : de 5 à 20 cm
A savoir : Cette espèce, originaire d’Europe de l’Est, est connu en France depuis le début des années 2010. Le gobie à tâches noires présente une forte dynamique et montre un caractère invasif. Avec un régime essentiellement carnivore (invertébrés, alevins, œufs,…). Cette espèce est caractérisée par une tache noire sur la première nageoire dorsale. Il n’est pas à confondre avec le chabot, espèce autochtone de notre département (source www.peche62.fr).
Réglementation : Il est interdit de le transporter vivant et de l'utiliser comme appât. Il est possible de le remettre à l'eau sur le lieu de capture.
Ponticola kessleri
Famille : Gobiidae
Aspect : tête large et aplatie. Grande bouche oblique et orientée vers le haut. Mâchoire inférieure proéminente.
Couleur : coloration brun-gris. Présence de taches brun foncé dont 5 situées sur les flancs.
Taille : de 5 à 20 cm
A savoir : Le Gobie de Kessler est originaire des bassins fluviaux de la Mer Noire (Dniepr, Dniestr et Danube). Il est apparu dans le Rhin en 2010 et dans la Moselle en 2011.
Réglementation : Il est interdit de le transporter vivant et de l'utiliser comme appât. Il est possible de le remettre à l'eau sur le lieu de capture.
Gobio gobio
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : goiffon, gobi, bourot, grasse, moustachu, couvions, gressling, touret…
Aspect : corps allongé, cylindrique. La bouche large, garnie de deux barbillons* peut s'étirer en tube.
Couleur : dos bleu vert, les flancs plus clairs sont marqués de taches bleues plus ou moins nettes. Des bandes sombres ornent la dorsale et la caudale.
Taille : les plus gros sujets (tourets) atteignent 20 cm. La taille la plus fréquente se situe autour de 10 cm.
Vivant en bandes dans les eaux plutôt courantes, le goujon préfère les fonds de sable ou de gravier et semble fuir la vase ainsi que les eaux trop froides ou trop chaudes. Toujours en activité, il vit dans les endroits peu profonds en été, gagnant en hiver des fonds plus importants pour continuer à s'alimenter (vers, crustacés, mollusques, insectes…).
On le rencontre partout en France, sauf en montagne même si autrefois abondant, il tend à se raréfier.
A savoir : pêchez donc le goujon à la brouillée, (ou trousse-culottes,), les pieds dans l’eau : du grand-père à la petite fille, toute la famille devrait y trouver son compte.
Gymnocephalus cernua
Famille : Percidés
Noms locaux : goujon-perche, grimaud, perche goujonnière, acérine…
Aspect : corps fuselé, rugueux au toucher, surmonté de deux dorsales, la première épineuse, la suivante souple. Pédoncule caudal long.
Couleur : ensemble du corps sombre, brun-verdâtre, taché de brun foncé.
Taille : 10 à 12 cm.
La grémille vit en groupes dans les eaux stagnantes ou lentes, à fond de sable ou de limon. Carnivore, elle consomme des larves diverses. La ponte printanière comporte plusieurs milliers d’oeufs agglutinés dans un ruban.
Et parce que le pêcheur l’ignore souvent, elle n’hésite pas à se rappeler à lui, en mordant sur les lignes garnies d’un ver… et en emportant l’appât !
A savoir : accrochée à l’extrémité d’un ver, elle hérisse ses nageoires, montre une agressivité forte, mais sa taille réduite n’impressionne pas le pêcheur.
Chondrostoma nasus
Famille : cyprinidés
Noms locaux : nase, âme noire, écrivain, cracheur, longe, sorcier…
Aspect : le hotu se reconnaît à sa bouche située franchement
sous une tête bordée de lèvres dures.
Couleur : dos brillant gris-bleu, ventre plus clair et nageoires orangées (hors la dorsale).
Taille : dépasse rarement les 50 cm et le kilo.
L'aire de dispersion du hotu, est limitée aux eaux vives et fraîches. Il vit dans les eaux courantes, en bancs d'individus de même taille, sur des fonds de cailloux et de graviers. Le hotu racle les algues fixées sur les pierres du fond grâce à sa lèvre inférieure. Au passage, il ingurgite larves et crustacés, voire oeufs et alevins. L'augmentation des quantités de matières nutritives dans les eaux (eutrophisation) a favorisé le développement du hotu, mais dès que cette charge dépasse un certain seuil, il régresse, voire disparaît. On le pêchera aux esches animales ou végétales - l’appât traînant sur le fond - et grâce à un fil solide : sa défense vive ne laisse guère d'espoir sur une ligne trop fine.
A savoir : en ouvrant un hotu on note le péritoine noir qui tapisse l'intérieur de la cavité générale. D'où son nom d'âme noire !
Cobitis taenia
Famille : Cobitidae
Aspect : corps long et fin, bouche avec petits barbillons.
Couleur : jaune, ventre blanc, taches noires sur les flancs
Taille : 5 à 15 cm
A savoir
La loche de rivière est très sensible aux pollutions des sédiments (les fonds vaseux dans lesquels elle s’enfonce), c’est donc un excellent bioindicateur de la qualité des eaux.
Réglementation : espèce bénéficiant d'une mesure de protection
Barbatula Barbatula
Famille : Nemacheilidae
La loche franche fréquente des petites rivières aux eaux rapides et claires. Il s’agit d’une espèce nocturne et prédatrice.
Coloration : jaunâtre à brun clair, flancs marbrés marqués, petite bouche avec barbillons
Taille : 10 à 20cm
A savoir : ses barbillons lui permettent la prise de nourriture : ils ont un rôle de tactisme et la présence de la loche franche est indicatrice de la bonne qualité des eaux.
Perca fluviatilis
Famille : Percidés
Noms locaux : perchat (Jura) ; cochonnet (Boulonnais) ; percot (Nord, Picardie, Normandie) ; barsch, hürling (Alsace) ; perchaude (Sologne, Poitou) ; perco, percho (Midi) ; hurlin (Vosges) ; piche, pierche, perchelle, boyat, etc.
Le corps élevé dans sa partie antérieure, s’amincit vers l’arrière. 2 dorsales nettement séparées, le surmontent, la première épineuse, la seconde portée par des rayons mous. Ses écailles rugueuses (cténoïdes) s’insérent profondément dans la peau. Une forte épine garnit l’opercule. Les mâchoires portent de petites dents.
Coloration : 5 à 7 bandes verticales noires caractéristiques, strient les flancs, le dos est vert foncé, le ventre gris clair. Les nageoires pelviennes, anale et caudale sont rouges. Un tache noire se situe à la base de la première partie de la dorsale.
Taille : Les adultes atteignent 15 à 25 cm (200 à 500g). Les plus gros sujets dépassent 50 cm pour un poids de 2 kg environ.
A savoir : La perche mord ou ne mord pas mais suit tout ce qui brille.
Salvelinus fontinalis
Famille : Salmonidés
Noms locaux : saumon de fontaine, omble de ruisseau…
Aspect : diffère de l’omble chevalier principalement par sa coloration.
Couleur : dos verdâtre marqué de taches jaunâtres irrégulières et flancs plus clairs parsemés de taches jaunâtres, noires et rouges. Le ventre a une couleur rouge orangée, les nageoires situées sur la face ventrale sont soulignées d’un liseré blanc.
Taille : en Europe, il ne dépasse que rarement 45cm pour un poids d'1kg.
L’omble de fontaine se cantonne dans les eaux froides et claires. Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce ne se maintient dans nos eaux que par des repeuplements et mord avidement sur les appâts ou leurres qui lui sont présentés.
A savoir : Un poisson aux couleurs vives, se défendant avec vigueur, au bout de la ligne : un magnifique poisson de sport.
Quel dommage qu’il ne s’adapte pas plus à nos eaux !
Thymallus thymallus
Famille : Thymallidés
Noms locaux : ombrette, ombret, oumbré, porte-étendard, rabaner, Asch...
Aspect : des écailles de grande taille couvrent le corps fusiforme et élancé. La nageoire dorsale longue (20 à 24 rayons) et haute lui a valu le nom de "porte-étendard". La bouche, petite, se situe nettement sous la tête. Le dos porte une petite nageoire adipeuse et la caudale est fourchue.
Couleur : selon les habitats, la coloration de l’ombre commun va du gris-argenté au brun-vert. Les écailles sont marquées de taches brun-foncé.
Taille : de 30 à 50 cm, pour un poids de 300 g à 1 kg, rarement plus.
L’ombre se trouve limité aux eaux courantes et fraîches, où il vit en groupes. Il se nourrit essentiellement d'invertébrés (larves, insectes, crustacés…).
L'ombre est autochtone dans l’Est (Rhin, Moselle), les bassins du Rhône et de la Loire. Les introductions réalisées avec succès dans d'autres zones géographiques ont permis d'étendre son aire de répartition.
A savoir
L’ombre se pêche essentiellement à la mouche artificielle et en surface. On utilise généralement des mouches de taille réduite.
Lepomis gibbosus
Famille : Centrarchidés
Noms locaux : boer, calicoba, perche arc-en-ciel...
Aspect : corps aplati de forme arrondie.
Couleur : l’apanage de ce poisson est la magnificence de ses couleurs qui vont du bleu à l’orangé. D’où son nom de perche arc-en-ciel.
Taille : la perche soleil dépasse rarement les 7 cm.
La perche-soleil colonise les eaux stagnantes ou lentes et tout courant l’éliminera irrémédiablement. Elle vit en bandes, sauf à l’époque de la reproduction, période durant laquelle les mâles s’isolent sur les nids. Très vorace, elle s'attaque à de nombreuses proies de toutes tailles (vers, invertébrés, alevins) et se capture facilement à la ligne.
A savoir
Vous voulez reconnaître le mâle perche-soleil de sa femelle ? Rien de plus simple : l’espèce étant l’une des rares où la différentiation sexuelle est possible hors période de reproduction.
Cherchez la tâche rouge marquant l'extrémité de l'opercule. S’il y en a une, c’est un monsieur, s’il n’y en a pas, c’est une dame !
Réglementation : la perche-soleil est une espèce exotique envahissante. Sa remise à l'eau, son utilisation comme appât et son transport vivant sont interdits.
Ameiurus melas
Famille : Ictaluridés
Noms locaux : chat, matou, moustachu, vilain…
Aspect : corps à peau nue et ligne latérale saillante. Les rayons épineux et denticulés de la dorsale et des pectorales peuvent provoquer des piqûres douloureuses. Une petite nageoire adipeuse se situe à l'arrière de la dorsale.
Couleur : sombre, elle présente des reflets cuivrés.
Taille : le poisson-chat dépasse rarement 20 cm.
Les eaux calmes ou peu courantes et chaudes ont la préférence du poisson chat qui y vit sur le fond, se protégeant ainsi de la lumière. D'une résistance exceptionnelle il supporte les pires raréfactions d'oxygène et survit à un assec pour peu qu'il puisse s'envaser. Il avale tout ce qui se mange - végétaux, vers, larves, alevins… - et mordra à tous les appâts mais attention : à la prise, veillez à le saisir par le ventre, sous les pectorales ou dans un chiffon pour éviter les piqûres.
Réglementation : le poisson-chat est une espèce exotique envahissante. Sa remise à l'eau, son utilisation comme appât et son transport vivant sont interdits.
A savoir
Pour info, sa chair un peu grasse et dépourvue d’arêtes est excellente au barbecue :)
Pseudorasbora parva
Famille : cyprinidés
Nom locaux : goujon asiatique, goujon de l'amour
Aspect : reconnaissable avec ses écailles en losange, sa ligne noire au milieu du flanc et son corps un peu trapu.
Couleur : gris-bleu
Taille : de 5 à 10 cm
Le Pseudorasbora transporte un parasite unicellulaire (Sphaerothecum destruens), responsable de l’effondrement de deux espèces de poissons endémiques de la Turquie, sans qu’il en soit affecté (Ercan et al., 2106). Sphaerothecum destruens est susceptible de contaminer un large spectre d’hôtes : Able de Heckel, Carpe, Gardon et Brème mais aussi les salmonidés comme le Saumon atlantique et la Truite commune. (source : http://especes-exotiques-envahissantes.fr/espece/pseudorasbora-parva/)
Réglementation : le pseudorasbora est une espèce exotique envahissante. Sa remise à l'eau, son utilisation en tant qu'appât et son transport vivant sont interdits.
Scardinius erythrophtalmus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : gardon rouge, gardon de fond, rosse, rousse, suce-roseau…
Aspect : le rotengle ressemble au gardon dont il se distingue par un corps haut doté d’un dos bombé. La dorsale se situe nettement en arrière des pelviennes et la bouche est dirigée vers le haut.
Couleur : nageoires rouges et oeil à reflets dorés.
Taille : entre 15 et 20 cm.
Le rotengle fréquente les eaux lentes ou stagnantes et constitue l'une des rares espèces colonisant la couche supérieure des plans d'eau. Ce qui rend sa présence intéressante. On le capturera comme le gardon.
A savoir
Durant l'été, le rotengle se pêche bien à la mouche naturelle ou artificielle, posée délicatement sur la surface, au niveau de la queue. Le poisson se retourne lentement et capte la mouche. Voilà une pêche qui vous apprendra à maîtriser vos réflexes !
Stizostedion lucioperca
Famille : Percidés
Noms locaux : perche-brochet, sandron, sandrette…
Aspect : corps élancé, rugueux au toucher, précédé d’une tête allongée. La bouche, largement fendue est armée d’une dentition forte comprenant six "canines".
Couleur : brun-vert, couleurs sombres.
Taille : de 40 à 50 cm pour un poids de 1 à 2 kg, certains sujets atteignant 1m et une dizaine de kilos.
Originaire d’Europe centrale et actuellement présent dans toute la France, le sandre se plaît dans les eaux calmes, lentes, tempérées et vastes. S’il a une activité essentiellement crépusculaire, il peut également chasser en pleine journée.
Les adultes mangent principalement des poissons qu’ils chassent en bancs parfois denses et très mobiles. Ils ne dédaignent pas vers et larves diverses.
La ponte se déroule entre avril et juin. Le sandre se pêche le plus souvent avec de petits vifs à proximité du fond mais mord également au mort manié, à la tirette et aux leurres souples. À noter : ce poisson s’avère souvent lunatique en été, quand les eaux sont chaudes…
A savoir
Les sandres, jusqu’à 2 kg, vivent en bancs et chassent ainsi les petits poissons à la façon d’une meute sur des distances parfois importantes. Les plus gros sujets demeurent solitaires.
Réglementation : ouverture le 3ème samedi de mai. Quota journalier de 3 poisson max. Taille légale de capture 50cm.
Silurus glanis
Famille : Siluridés
Noms locaux : glane, salut, merval, wels (anglais)
Aspect : corps allongé, trapu dans sa partie antérieure et aplati latéralement au niveau de la queue. Sa peau nue lui donne un aspect gluant. La bouche largement fendue est garnie de six barbillons* dont deux sont longs. Très longue, la nageoire anale atteint la caudale. En comparaison, la dorsale semble ridiculement petite. Le premier rayon des pectorales est très dur.
Couleur : corps gris marbré de taches plus sombres sur le dos et les flancs et ventre plus clair.
Taille : ils atteignent 2 m et 50 kg mais en Europe orientale les sujets de plus d'un quintal ne sont pas rares !
Carnivore, le silure préfère les eaux calmes et profondes où il attaque par le fond, poissons, écrevisses et autres animaux, happant en surface, rongeurs, grenouilles et oiseaux aquatiques. Au poisson mort ou vif comme au paquet de vers, le silure se pêche à fond. De préférence dans les fosses profondes et avec un matériel particulièrement résistant !
A savoir
Le silure, contrairement à ce qu'on entend souvent, n'est pas un "nuisible". Il ne faut donc pas le laisser mourir sur la berge ou dans un arbre comme on le voit encore parfois.
Alburnoides bipunctatus
Famille : cyprinidés
Aspect : On reconnaît facilement le spirlin à sa ligne latérale très marquée. Il a un corps plus trapu que l'ablette.
Couleur : corps assez contrasté entre le vert dans la partie supérieure et le blanc dans la partie inférieure.
Taille : 5 à 15 cm
A savoir : Les spirlins vivent en bancs dans les courants.
FDAAPPMA54
Tinca tinca
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : tiche, beurotte, tinche, Schleie, tanco…
Aspect : corps trapu couvert de petites écailles enduites d’un épais mucus. Deux barbillons garnissent la commissure des lèvres.
Couleur : dos vert brun prenant des reflets cuivrés sur les flancs et ventre jaunâtre.
Taille : de 30 à 40 cm pour un poids de 500 g à 1 kg.
Les rivières lentes, les étangs peu profonds, à fond de vase et riches en végétation, constituent l'habitat typique de la tanche. Le plus souvent solitaire et discrète, elle entre en activité essentiellement à la tombée de la nuit. Elle s’envase durant la période froide pour réapparaître dès les premiers beaux jours. La tanche recherche les animalcules de fond en fouillant le sédiment sur une dizaine de centimètres. Elle broute aussi les végétaux, préférant les plus tendres.
A savoir
Dans son étang, la tanche est particulièrement discrète et voilà qu’en plein été, elle perd toute sa timidité pour fêter ses amours au milieu des herbiers aquatiques.
Oncorhynchus mikiss
Famille : Salmonidés
Noms locaux : arc, arc-en-ciel, truite saumonée (à tort), AEC…
Aspect : corps fusiforme pareil à celui des autres salmonidés.
Couleur : la bande irisée longitudinale qui marque les flancs lui a valu son nom. La coloration générale, varie selon les races et le milieu de vie : dos vert-gris, ventre blanc. Des points noirs marquent l'ensemble du corps et les nageoires dorsale, anale et caudale, ce qui la différencie des autres truites.
Taille : jusqu’à 50cm.
L’arc-en-ciel originaire d’Amérique du Nord supporte des eaux moins fraîches que la fario. Elle ne se reproduit qu’exceptionnellement en France et ne demeure dans nos eaux que grâce à des introductions régulières. Poisson typique d'élevage, la truite arc-en-ciel se montre moins méfiante que l'espèce commune.
A savoir
Originaire d’Amérique du Nord, la truite arc-en-ciel est arrivée en France en 1860. Très colorée elle est largement élevée en pisciculture. Elle sauve bien des pêcheurs de la bredouille.
Réglementation : ouverture en 1ere catégorie du 2eme samedi de mars au 3eme dimanche de septembre. Pas de fermeture en 2ème catégorie. Taille légale de capture 25cm. Quota journalier : 6 poissons.
Salmo trutta
Famille : Salmonidés
Noms locaux : fario, truite de ruisseau, saumonnée, trouette, truchat, troucho, troucia, truito, trotta, truitelle (jeunes)...
Aspect : corps allongé, légèrement aplati latéralement.
La tête forte se termine par une bouche largement fendue.
Les maxillaires, la langue et les os de la bouche portent des dents dirigées vers l’arrière. L'extrémité de la caudale est généralement droite.
Couleur : dos brun-jaune s'éclaircissant sur les flancs marqués de points bruns et rouges (ces derniers sont parfois absents ou cerclés de blanc). Le ventre est blanc ou jaune. Les coloris varient fortement selon les régions.
Taille : si les truites des ruisseaux de montagne atteignent tout juste 18 à 20 cm (80 à 100 g), en plaine, dans les rivières larges et riches en végétation, elles peuvent atteindre plusieurs kilos.
La truite de rivière se cantonne dans les eaux froides et courantes de la partie supérieure des rivières. Solitaire, elle vit dans sa cache, partout où le courant est amorti : proximité d'un herbier, amont ou aval d'un bloc de pierres, sous une berge creuse... Carnassière, elle consomme des invertébrés (crustacés, mollusques, larves d'insectes) ainsi que les petits poissons (chabot, loche, vairon) qui l'accompagnent.
Entre novembre et janvier, au terme de migrations parfois importantes, les adultes rejoignent leurs sites de ponte (parties peu profondes, à fond de graviers et à courant rapide). La femelle y creuse une cuvette allongée dans laquelle elle émettra ses ovules. Après la fécondation, la mère recouvre sa ponte de graviers.
A savoir
Le seul animal capable de rassembler, un matin de mars, plus d’un million de Français au bord des rivières. C’est elle, madame la Truite ! Sa robe est d’argent ou d’or, rehaussée de rubis et de saphirs !
Réglementation : ouverture du 2eme samedi de mars au 3eme dimanche de septembre. Taille légale de capture 25cm (sauf sur la Crusnes et affluents : 30cm). Quota journalier : 3 poissons.
Phoxinus phoxinus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : cassot, arlequin, gravier, verdonchiard, médecin, garlesque...
Aspect : Corps de forme cylindrique, couvert d’écailles minuscules. La tête est forte, terminée par une petite bouche horizontale. La ligne latérale est incomplète.
Couleur : corps jaune olivâtre marqué sur les flancs de taches noires.
Taille : 5 à 10 cm
Vivant en bancs souvent compacts, le vairon fréquente les eaux claires et fraîches où il cohabite avec la truite.
Tout ce qui passe à sa portée et qui semble consommable l'intéresse. Pêche d'enfant ou pêche familiale, le vairon se prend à la ligne légère. À noter : il constitue un appât très efficace pour la truite.
A savoir
Cet effronté s’attaque à tout, y compris aux vers destinés à la truite.
Mais parfois, sans que l’on sache pourquoi, il refuse tout appât, même les plus tentants.
Phoxinus phoxinus
Famille : Cyprinidés
Noms locaux : dard, nez pointu, chiffe, corsaille…
Aspect : corps élancé terminé par une tête fine. Les lobes de la caudale sont pointus. Le bord de l’anale est concave.
Couleur : corps argenté doté de nageoires grises, teintées de jaune pour les inférieures.
Taille : généralement de 15 à 20 cm.
La vandoise vit en bandes à mi-eau. Elle colonise les eaux courantes à fond de gravier et de sable et semble fuir la vase. Omnivore, elle consomme à la fois des végétaux et des invertébrés de petite taille. La ponte s’échelonne de mars à mai et la femelle dépose ses oeufs parmi les pierres et la végétation.
A savoir
Si la vandoise se pêche à la mouche en surface, au porte-bois et au ver entre deux eaux, sa touche est très rapide et, conséquemment, les ratés nombreux. Attention : dès que le poisson pressentira le danger, il fuira rapide comme l’éclair… emmenant le banc avec lui !
Réglementation : espèce bénéficiant d'une mesure de protection
D'autres poissons d'eau douce sont présents dans les eaux douces françaises. Certains d'entre eux sont présents en Meurthe-et-Moselle, (la Lamproie de Planer par exemple), mais de façon discrète, soit parce qu'ils sont rares, soit parce que ces poissons ne mordent pas classiquement aux appâts ou leurres des pêcheurs.
D'autres sont absents de notre département, comme le Saumon Atlantique, le Cristivomer ou la Grande Alose...