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Accéder au sitePublié le 16/05/2019
La Fédération a constaté la destruction totale de la ripisylve (végétation de berge) sur un linéaire conséquent de la Vezouze et de ses bras morts, sur les communes de Saint-Martin, Herbéviller, Domjevin, Bénaménil, Manonviller et Thiébauménil. Sur plusieurs kilomètres, au sein d’une zone Natura 2000, tous les arbres ont été coupés à ras laissant les berges de la rivière à nues.
Ces opérations réalisées sans discernement provoquent des dommages réels pour les écosystèmes. En effet la ripisylve, qui désigne les cordons boisés longeant les cours d’eau, est indispensable au bon fonctionnement d’une rivière. Elle protège les berges de l’érosion, dissipe le courant lors des crues et participe à l’épuration de l’eau. Les arbres apportent également de l’ombrage au cours d’eau, limitant son réchauffement et la prolifération d’algues. Enfin la ripisylve crée un corridor propice aux déplacements de la faune et constitue une zone de refuge pour de nombreuses espèces.
A l’heure où les messages alarmistes sur la biodiversité se multiplient, de tels actes ne sont pas acceptables. Conformément à ses statuts et en tant que propriétaire de plusieurs bras morts de la Vezouze concernés par ces opérations, la Fédération a porté plainte.
Affaire à suivre.